Monsieur Excel
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29 mai 2020

Fonctions mat. dynamiques (b)

Dans l’article précédent, nous avons introduit les fonctions matricielles dynamiques. Avec elles, Excel s’est enrichi de plusieurs nouvelles fonctions qui exploitent particulièrement bien leurs possibilités.

Syntaxe de la fonction Trier()

La tout première que nous allons analyser est la fonction Trier(), à ne pas confondre avec la fonction Tri() qui – en fait – signifie tout à fait autre chose : Taux de Rendement Interne.

La syntaxe de la fonction Trier() est la suivante :
=Trier(table;[index_tri];[ordre_tri];[par_col])

L’argument tableau identifie le tableau de départ.
L’argument index_tri identifie le n° de la colonne (ou ligne) en fonction de laquelle le tri aura lieu.
L’argument ordre_tri est 1 (croissant) ou -1 (décroissant), avec 1 par défaut.
L’argument par_col est VRAI ou FAUX selon que le tri s’effectue par colonne (valeur par défaut) ou par ligne.

En conclusion, quand les deux derniers arguments sont absents, on effectue un tri croissant et par colonne.

Utilisation de la fonction Trier()

Nous reprenons dans le tableau ci-dessous une minibase que nous avons déjà utilisée par le passé. Dans cet exemple simple, nous avons entré en H2 la formule =trier(c2:f26;4) pour demander à Excel de reproduire le tableau demandé en effectuant un tri croissant sur sa quatrième et dernière colonne, celle du pays.


Remarque – Comme c’est toujours le cas avec les fonctions matricielles dynamiques, tout le rectangle de H2 à K26 s’est automatiquement rempli avec le tri effectué comme demandé sur le nom du pays.

Comme nous l’avons souligné dans l’article précédent, tout le tableau s’est rempli de façon automatique, seule la formule de H2 apparaissant en gras. Dans toutes les autres cellules, la formule est grisée, ce qui souligne le fait que ces cellules ne sont pas celles qui contiennent la formule originale.


13 mai 2020

Fonctions mat. dynamiques (a)

Si vous avez une version d’Excel récente, par exemple une licence 365, vous pouvez à présent utiliser les fonctions matricielles dynamiques appelées dynamic arrays en anglais.

Il s’agit d’un changement fondamental dans Excel qui permet entre autres d’écrire une simple formule là où il fallait parfois avoir recours à des formules matricielles, donc validées avec [Ctrl]-[Maj]-[Entrée].










Clic dans une cellule de la nouvelle table

Quand on clique dans l’une quelconque des cellules de ce nouveau bloc, un encadrement entoure l’ensemble des cellules du nouveau bloc et la formule =A4:D17 apparaît en police grise dans la barre de formule, sauf si c’est en I7 que l’on a cliqué auquel cas la police n’est pas grisée.

Destruction d’un bloc de cellules

Si l’on sélectionne un bloc comportant des cellules du bloc I7:L20 mais n’incluant pas la cellule I7 pour l’effacer ou le détruire, tout ce qui a été détruit réapparaît immédiatement !

En revanche, dès que l’on efface ou détruit la cellule I7, ou un bloc de n’importe quelle taille incluant la cellule I7, l’ensemble du bloc I7:L20 disparaît.

Saisie à l’intérieur du bloc de cellules

Si l’on entre quoi que ce soit dans une des cellules du bloc I7:L20 à part la cellule I7, ce que l’on a saisi est bien validé dans la cellule, mais tout le reste du bloc disparaît, sauf la cellule I7 qui affiche à présent le message d’erreur #EPARS! Apparemment, cela signifie « parsing error », ce qui se traduirait par « erreur d’analyse ».

Dès que l’on détruit ou efface la cellule dans laquelle on a effectué la saisie ayant provoqué l’erreur #EPARS!, ou même un bloc incluant cette cellule, le bloc I7:L20 réapparaît tel qu’il était auparavant.

Conclusion

Cette brève introduction nous permet de constater que les fonctions matricielles dynamiques représentent une innovation majeure dans Excel. Nous continuerons donc à explorer cette innovation dans les prochains articles.

08 mai 2020

Analyse graphique du COVID (b)

Cet article fait suite à celui du 1er mai, que je vous conseille vivement de lire en premier si ce n’est déjà fait.

Nous utilisons l’analyse en « Valeurs par jour » pour cet article.
Nous pourrions aussi faire la même étude en prenant l’option « Valeurs cumulées ».

Je maintiens les réserves initiales sur la difficulté – pour ne pas dire – l’impossibilité de trouver une source fiable pour les données quotidiennes. Ceci dit, ces graphes sont intéressants à analyser. Et, comme les données proviennent principalement d’une source unique, cela donne quand même une certain cohérence à l’ensemble.

La France

Pour la France, on constate une rapide montée en puissance depuis le 13 mars avec une culmination au début du mois d’avril.

Ensuite, les valeurs ont une nette tendance décroissante dont nous espérons qu’elle ne souffrira pas trop de la fin du confinement actuel.


L’Italie

L’Italie a connu une croissance très rapide entre le 13 mars et la fin mars. Ensuite, la décroissance a été régulière, particulièrement régulière même, ce qui paraître surprenant quand on connaît le caractère parfois fantasque et imprévisible de nos amis transalpins.

Ensuite, les valeurs manifestent une nette tendance décroissante dont nous espérons qu’elle ne souffrira pas trop de la fin du confinement actuel.


L’Espagne

Pour l’Espagne, comme pour la France et l’Italie, le plafond se situe entre la fin mars et le début du mois d’avril. On observe ensuite, comme pour la France et l’Italie, une décrue régulière mais avec cependant beaucoup moins de régularité que celle observée par l’Italie et – à moindre titre – par la France.


Les Etats-Unis

Sans surprise, les courbes des USA sont décalées vers la droite dans le temps. En revanche, pour le moment, il n’y a pas de claire évolution vers une régression. Est-ce dû à la sagesse proverbiale de leur président ?


Conclusion

Espérons que ces courbes, si jamais j’ai l’occasion de les reproduire dans quelque temps, auront eu la sagesse de bien évoluer.

01 mai 2020

Analyse graphique du COVID (a)

Tous les jours, nous sommes noyés – depuis une multitude de sources – par des chiffres et des graphiques sur la progression du COVID dans le monde. Je n’ai hélas pas encore trouvé une seule source qui soit entièrement fiable et dont les valeurs, jour après jour, restent cohérentes.

La source principale que j’utilise à cet effet est :

Même avec cette source, il arrive souvent (et toujours pour les USA !) que l’écart affiché par rapport à la veille ne colle pas avec la différence entre la valeur du jour et la valeur indiquée la veille ! Quand ces incohérences ne trouvent pas de solution, j’invente une valeur cohérente avec le reste…

Si vous connaissez un endroit où l’on peut trouver des données cohérentes, jour par jour, SVP indiquez-le dans un commentaire !

La structure du modèle

Pour réaliser ce modèle, j’ai utilisé la validation de cellule pour le choix du pays et inséré des contrôles de formulaire (Développeur puis Insérer) pour le choix de valeurs cumulées ou individuelles.

J’ai ensuite utilisé des noms dynamiques pour les X et les Y de chacun des deux graphes.

Ainsi, pour ls série des morts, la formule du graphe est : =SERIE("Morts";Calendrier.xlsm!mes_X;Calendrier.xlsm!Mes_Y2;2)

Mes_X est défini par :
=Corona!$A$4:decaler(Corona!$A$2;NBVAL(Corona!$A$1:$A$52)-1;0)

Et Mes_Y2 par =decaler(Mes_Y1;0;1) et Mes_Y1 par : =decaler(mes_X;0;5).

Les résultats pour la France

Vous trouverez ci-dessous le résultat obtenu pour la France, en valeurs cumulées puis en valeurs par jour.