Les « processus » dans SmartArt

Le nombre des « processus » proposés par SmartArt est encore plus grand que celui des listes. Voici l’ensemble des formes proposées :

Notons quelques incohérences entre les familles des listes et des processus : il y a des objets de type « Liste » nommés « Processus… » et des objets de type « Processus » baptisés « Liste… ». Est-ce là une nouvelle facétie des traducteurs de Microsoft ou la version US est-elle tout aussi incohérente ? N’ayant pas la version US sous les yeux, je ne peux vous le dire.

On distingue en outre cinq cas d’objets portant le même nom dans les deux familles :
● Liste de chevrons verticaux
● Liste de flèches verticales
● Liste d'images continue
● Processus détaillé
● Processus segmenté

La « liste d’images continue » est la même dans les deux familles.

Les quatre autres noms correspondent à des objets qui, bien que portant le même nom, sont des objets tout à fait différents !

Pas facile de s’y retrouver…

Les « listes » dans SmartArt...

Pour ma part, je ne suis pas emballé par la présentation monochrome des objets SmartArt dans Excel 2007.

Non seulement elle est tristounette – dans un monde de couleurs – mais en plus elle ne permet pas à mon avis d’avoir une bonne vue d’ensemble des possibilités. En effet, la fenêtre du dialogue – de taille non modifiable – ne permet par exemple pas d'afficher l'ensemble des listes SmartArt dans la même fenêtre !

J’ai donc réalisé un petit classeur Excel qui fournit à mon avis une meilleure présentation des possibilités. Voici la table que j’ai réalisée pour les listes SmartArt :

Sur la partie droite de cette feuille est affichée la liste des noms de ces modèles, avec la référence à la cellule dans laquelle se trouve chaque objet :

Les abonnés au blog recevront bien entendu ce classeur avec leur livraison bimestrielle…

Les divers graphes hiérarchiques

Parmi les graphes hiérarchiques proposés par Excel 2007, nous distinguons sept types de graphes. Pour modifier le type de graphe, il suffit de faire un clic droit dans le graphe et de lancer la commande « Modifier la disposition ».

Nous voyons ci-dessous les sept types proposés – encadrés en rouge – que nous numérotons de 1 à 7 (ligne à ligne, de gauche à droite) puis ce que donnent les types 1 (milieu gauche du cliché), 7 (milieu droit du cliché) et 4 (bas du cliché).

Les types 2 et 3 sont deux types hiérarchiques verticaux classiques.

Les types 5 et 6, avec nos données, sont deux types hiérarchiques horizontaux identiques.

Hiérarchie : bons et mauvais points

Dans le schéma hiérarchique que nous avons créé il y a huit jours, nous pouvons attribuer à Microsoft deux bons points et deux mauvais points.

Le redimensionnement du schéma

Le schéma hiérarchique se redimensionne automatiquement dès que l’on modifie les dimensions extérieures de ce schéma, avec une adaptation automatique de la taille des polices.

De véritables connecteurs

Les boîtes sont reliées par de véritables connecteurs : si par exemple on déplace la boîte « France », le connecteur qui y arrive ainsi que les deux connecteurs qui en partent se retracent automatiquement.

La non-importation d’une liste hiérarchique

On se demande ce qui s’est passé dans la tête des développeurs quand ils n’ont pas prévu de récupérer automatiquement la liste sélectionnée (A1:B5 dans l’exemple précédent) au moment de l’appel de la commande. Cela éviterait à l’utilisateur de devoir récréer la hiérarchie à la main. C’est d’autant plus surprenant que, quand on sélectionne la liste SmartArt et qu’on en fait un collage spécial du texte dans une cellule, on récupère justement un bloc identique à A1:B5 ???

Autre inconvénient : on ne peut donc pas lier le contenu d’un schéma hiérarchique aux contenus d’un ensemble de cellules, ce qui interdit toute hiérarchie « dynamique ». Si vous voulez faire cela, il revenir au tracé manuel de la hiérarchie, en utilisant des connecteurs entre les boîtes, ou alors suivre un processus fastidieux boîte par boîte.

L’inutilité incompréhensible du pinceau

Supposez que vous ayez personnalisé une boîte en lui ajoutant un joli dégradé et une belle ombre. Cela vous plaît et vous désirez appliquer la même décoration aux autres boîtes du même niveau. Tout naturellement, vous activez la boîte bien décorée, vous cliquez sur le pinceau (tout heureux que le bouton soit actif !) et vous essayez de peindre une autre boîte du même niveau. Zut et re-zut !!! Rien ne se passe…

Et pourtant, cela fonctionne - mais imparfaitement quand même ! - entre deux boîtes de niveau différent : cela peut par exemple marcher pour la couleur de police mais pas pour un dégradé ni pour la forme de la boîte... En conclusion, le pinceau est un DumbPainter dans un objet SmartArt.

Rubans « Création » & « Format »

Les rubans « Création » et « Format » sont ajoutés automatiquement à la barre des rubans dès qu’un objet SmartArt est sélectionné.

Le ruban « Création »

Dans ce ruban, notons en particulier la présence du bouton « Ajouter une forme », qui sert à ajouter un bloc avant, après, au-dessus ou au-dessous du bloc sélectionné.

Notons aussi que les couleurs des boutons, dans le bloc « Styles SmartArt » représentent la sélection faite par l’utilisateur grâce au bouton « Modifier les couleurs ». Dans ce bloc, comme dans le bloc « Dispositions », un ascenseur à droite permet d’afficher la totalité des options.

Pour ma part, je ne vois pas bien l’intérêt du troisième bloc, puisque la promotion et l’abaissement s’effectuent aussi bien avec [Tab] et [Maj]-[Tab], et que le volet « Texte » apparaît dès que l’on clique sur le marqueur gauche de l’objet SmartArt.

Le ruban « Format »

Dans ce ruban, de nombreux réglages sont disponibles pour l’objet SmartArt dans son ensemble (si c’est l’objet lui-même qui est sélectionné) ou – le cas échéant – pour le(s) bloc(s) sélectionné(s). On peut sélectionner plusieurs blocs à l’aide de la touche [Ctrl].

Cela peut paraître un peu étrange de donner une forme ou une couleur particulière à un objet isolé dans le schéma, mais pourquoi pas…

Notons enfin ola présence du bouton « Taille » qui permet de définir la taille précise, en largeur et en hauteur, de l’objet SmartArt.

Une commande manque dans tout cela : un pinceau qui permettrait de copier la forme, le style et les couleurs d’un bloc pour les coller sur un autre bloc.

Tracé de hiérarchie avec 2007

Nous souhaitons tracer un organigramme à partir des données placées en A1:D7. Pour cela, nous sélectionnons le bloc A1:D7 puis nous activons – dans le bloc "Illustrations" du ruban Insertion – l’icône « SmartArt ».

Apparaît alors la fenêtre des graphiques SmartArt dans lesquelles nous sélectionnons la famille Hiérarchie puis la première du second rang, comme dans la copie d’écran ci-dessous :

Apparaît alors l’image reproduite ci-dessous avec un texte hélas vide (pourquoi Excel ne récupère-t-il pas la liste active ?) :

Pour obtenir l’organigramme désiré, il faut alors :
1) Copier le bloc A1:D7
2) Sélectionner toute la liste « Texte » SmartArt
3) Coller, ce qui met tous les textes au même niveau
4) Recréer la hiérarchie

Pour la re-création de la hiérarchie, on peut procéder comme on le fait dans Powerpoint : on utilise [Tab] pour descendre une rubrique d’un niveau dans la hiérarchie et [Maj]-[Tab] pour la remonter d’un niveau. Voici le résultat :

Nous verrons dans le prochain message comment utiliser les deux rubans
« Création » et « Format » qui apparaissent quand un graphique SmartArt est sélectionné.

Les menus 2003/XP en Excel 2007

Quelquefois, on a vraiment du mal à trouver dans Excel 2007 l’endroit où Microsoft a bien pu loger telle ou telle commande.

Heureusement, avec l’un ou l’autre des deux liens suivants, vous pourrez télécharger « Classic Menu for Excel 2007 » :
http://fr.brothersoft.com/Classic-Menu-for-Excel-2007-125492.html
http://www.addintools.com/english/menuoffice/default.htm

Ce complément Excel ajoute un onglet « Menus » qui affiche les menus et les barres d’outils d’Excel 2003/XP. Vous pourrez enfin travailler comme auparavant...

C’est bien pratique pour récupérer une commande dont on ne parvient pas à trouver la position dans Excel 2007.

Remarque 1 − Ceci dit, il est quand même préférable que vous preniez l’habitude d’utiliser l’environnement naturel de la version 2007, maintenant que vous l’avez…

Remarque 2 − La version d’essai autorise une utilisation gratuite de 15 jours. Cela devrait vous donner le temps de vous familiariser avec Excel 2007. Sinon, vous pourrez acquérir le produit au prix de 29,95 $.

Voulez-vous jouer à Big Brother ?

Vous souhaitez, pour un fichier partagé par plusieurs collaborateurs, savoir qui a effectué des modifications, et à quelle date.

Vous ne désirez pas obtenir tout le détail des modifications, que l’on pourrait obtenir en activant la commande « Suivi des modifications », comme nous l’avons vu dans les messages du 20 et du 24 avril. Vous souhaitez seulement connaître le nom de chaque personne qui a modifié le classeur, avec la date et l’heure de l’opération.

Nous avons reproduit ci-dessus le code de la macro qu’il faut associer au classeur pour enregistrer – au moment de la sauvegarde du classeur – le nom de l’utilisateur, la date et l’heure, ainsi que le résultat obtenu dans la feuille « Espion ».

Remarque 1 – Il ne reste plus qu’à masquer la feuille « Espion » et à protéger le code VBA par un mot de passe pour que tout cela se passe à l’insu d'un utilisateur lambda.

Remarque 2 – Bien entendu, si l’utilisateur modifie son nom ou l’horloge de sa machine avant la sauvegarde, les informations enregistrées seront fausses…