Monsieur Excel
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28 août 2010

Quelques remarques sur les tables

Il est important de connaître les caractéristiques des tables d’hypothèses, dont nous venons de voir un nouvel exemple dans l'article présenté il y a quatre jours.

Voici quelques remarques qui vous permettront de mieux les connaître et donc de mieux les utiliser…

Lectures préliminaires

Avant d’aller plus loin, vous pouvez (re)lire les articles « Table de données à une entrée » du 17 octobre 2006 et « Table de données à deux entrées » du 21 octobre 2006. Cela vous donnera une première vision d’ensemble du mode de fonctionnement des tables et de leur potentiel.

Protection automatique des tables

Une table est par défaut protégée et donc indestructible (en partie tout au moins). Si vous reprenez l’exemple précédent, en sélectionnant toute partie de la table qui ne couvre pas au moins l’ensemble du bloc B3:I13 et en utilisant la touche [Del] ou [Eff] pour effacer le contenu sélectionné, cela ne marche pas et vous êtes bloqué avec le message « Impossible de modifier une partie d’une table de données ».

Mode de calcul des tables

Les tables ne se calculent automatiquement que si l’on se trouve en mode de calcul « Automatique ». Le mode de calcul « Automatique sauf les tables » est bien utile car une table ralentit énormément les calculs. Prenons l’exemple de remboursement de prêt présenté il y a quatre jours : cette table contient 88 cellules de résultat. Si cette table se trouvait dans un gros modèle Excel qui mettrait normalement 1 minute à se recalculer, le temps de calcul – à chaque changement de quoi que ce soit dans le classeur – serait de 88 minutes si l’on était en mode de calcul automatique.

Pire encore, si votre classeur comporte une table de 50 cellules de résultat et une autre avec 40 cellules de résultat, le temps de calcul est multiplié par 2.000 car la seconde table est calculée entièrement pour chaque cellule de la première !

Modification de la référence de la table

Une table à deux entrées, comme la table de remboursement de prêt, décline la formule placée dans le coin supérieur gauche de la table. Si nous remplacions la formule =C18 par la formule =C16+10*C17, elle calculerait le résultat obtenu en ajoutant 10 fois le taux mensuel au nombre d’années…

Paramétrisation des paramètres

Rien n’empêche d’utiliser des formules pour les paramètres d’une table. Dans notre exemple de prêt, nous pourrions avoir le taux initial en L1 et l’écart de taux en L2. La formule en A3 serait alors =L1 et la formule en A4 – recopiée ensuite vers le bas – serait =A3+L$2.

Tables à une ou à deux entrées

Une table à deux entrées permet de faire varier deux paramètres et d’en voir l’impact sur une formule, celle qui est placée dans le coin supérieur gauche de la table.

Une table à une entrée permet de faire varier autant de formules que l’on veut – placées dans une ligne ou dans une colonne – mais ce en fonction d’un seul paramètre.

Si l’on voulait analyser la façon dont trois paramètres ou plus influeraient sur un ou plusieurs résultats, on pourrait par exemple faire de la simulation probabiliste, à l’aide d’un outil tel que Crystal Ball. J’ai pour ma part, en tant que consultant, développé des modèles Crystal Ball pour une vingtaine de grandes entreprises.